en PJ et ci-dessous
« Quand on veut tuer son chien, on l’accuse d’avoir la rage », ce proverbe bien connu résume
parfaitement l’attaque gouvernementale sans précédent que subit le service public ferroviaire.
L’arme du crime est connue : le fameux « rapport Spinetta »,amalgame de demi-vérités et de
gros mensonges, qui, ciblant les cheminots veut livrer notre système ferroviaire aux appétits du
privé. Construire cette mobilisation pour notre bien commun passe par le rétablissement de
1950 : 450 000 cheminots
1980 : 254 000 cheminots
2016 : 149 000 cheminots
les équivalents londonien, romain et madrilène du navigo ne sont pas de très bons avocats du libéralisme.
LONDRES(zone 1 à 9) : 450 euros
ROME : 250 euros
MADRID : 132 euros
PARIS : 75 euros
Leur chemin de fer privatisé en 1994, les britanniques sont désormais 76 % à souhaiter sa (re)nationalisation !
match 1 : TGV/voiture 50 fois moins polluant
match 2 : TGV/avion 10 fois moins polluant
match 3 : fret ferroviaire/fret routier 10 fois moins polluant
Montant en euros par habitants pris en charge, pour une année, par les pouvoirs publics.
À noter : le gouvernement allemand a repris à sa charge 35 milliards d’euros de dette des compagnie ferroviaires allemandes dès 1994. Ce que les gouvernements français se sont toujours refusés à faire
170 euros par habitant en Allemagne
200 euros par habitant pour la France
200 euros par habitant pour la Grande Bretagne
330 euros par habitant pour la Suisse
la « dette » du système ferroviaire français s’élève à 50 milliards pour 29 000 km de
voies. En comparaison celle des britanniques (qui goûtent aux joies de la privatisation
depuis 23 ans) est de 50,4 milliards pour 19 000 km restant…
Quant aux hollandais ils ont 16 milliards de dette mais pour… 7 000 km de voies.
Après les ordonnances de casse du code du travail contre les salarié.e.s du privé, après le racket
sur les pensions des retraité.e.s, les diminutions des APL pour les étudiant.e.s, Macron, son
gouvernement et ses député.e.s à la botte poursuivent leur offensive tous azimuts contre les
fonctionnaires, les cheminot.e.s, et l’ensemble de la population (jeunes, chômeuses, chômeurs,
actives, actifs ou retraité.e.s)
+ de CP dédoublés à moyens constants, c’est + d’élèves dans les autres classes
+ d’apprentissage, c’est une formation bradée et soumise aux besoins patronaux
+ de présélection des élèves au lycée, c’est + de tri social.
+ d’argent public pour les écoles privées, c’est - pour l’école publique.
→ Des magistrats qui croulent sous les dossiers, des délais interminables
→ Des projets de restructuration de la Justice qui vont éloigner les justiciables les + modestes des
tribunaux et rendre + difficile leur accès aux juges.
→ La suppression des tribunaux d’instance, ce sont des déplacements + importants pour les « petites » affaires .
+ d’économies, c’est la surcharge des hôpitaux, des services asphyxiés, des soignants qui craquent
+ de charge de travail dans les EHPAD, ce sont des personnels qui souffrent et des personnes âgées qui ne sont pas toujours traitées dignement
+ de déremboursements, de déserts médicaux, de spécialistes qui font défaut en région, ce sont + de gens qui n’ont plus accès à des soins de qualité.
+ de sélection à l’université, c’est – d’élèves des classes défavorisées qui poursuivront leurs
études.
+ de restriction budgétaire, ce sont des fermetures de formations, des locaux vétustes, une augmentation du recrutement de professeurs précaires, des conditions de travail dégradées pour tous.
+ de répression envers les délégués syndicaux, c’est – de droits pour tous.
A Clermont, l’ITSRA, ou la Croix Marine où 3 représentants SUD sont à nouveau menacés. Licenciement d’un responsable SUD PTT 92, etc.
Mise sous tutelle de l’université du Mirail, violences à la fac de Montpellier, intimidations envers lycéen-ne-s et étudiant-e-s mobilisé-e-s